Partir au travail, en classe, de bonne heure et de bonne humeur devrait être permis à tout le monde. Sauf que de nombreuses personnes souffrent de peurs et de craintes, qu’elles n’arrivent pas à contrôler et qui pourrissent la vie, les phobies.
Vous rigolez peut-être derrière votre écran en vous disant, que c’est bizarre et démesuré d’avoir une crainte d’un objet ou d’une situation quelconque, que ces personnes ont peut-être fondu une petite pile. Mais il n’en est rien. La phobie, même la plus bénigne est à prendre au sérieux, car elle est due à un facteur principal, un traumatisme.
Certes, nous pensons de suite à l’ami Indiana Jones, qui après être tombé dans une caisse pleine de reptiles, devient phobique des serpents, nous pensons à la personne qui a vécu un accident de la route et qui ne peut plus monter dans un véhicule… Mais il n’y a pas que ces traumatismes liés à une expérience.
« J’ai peur des serpents, mais je n’en ai jamais vu. J’ai peur de prendre la route, mais je n’ai jamais conduit… Pourquoi ? »
Certaines phobies, culturelles et ancestrales, sont ancrées en nous pour prévenir d’un danger et d’autres sont présentes à cause du vécu personnel, de ce qu’un témoin à vécu ou de l’éducation reçue. La phobie est souvent liée à la peur de la douleur, de la blessure et de la mort, pour soi ou ses proches.
Comme toute pathologie, la sophrologie peut vous aider à aborder ses craintes, à rechercher leurs causalités et à essayer de mieux vivre avec.
En tant que sophrologue, je me dois de suivre mon client dans sa démarche, prendre le métro, rencontrer un maître-chien, aller se baigner, voire toucher un serpent.
« – C’est comme si on marchait sur des gâteaux secs.
– Ouais mais c’est sûrement pas des gâteaux secs. »
Le temple maudit (1984)
À bientôt,
Loïc.