Je l’ai lu quelque part, c’est que c’est vrai…

J’ai entendu ça, c’est que c’est vrai…

Sur 15 jours de bombance, vous avez peut-être échangé avec des convives sur des sujets qui ne sont que rarement propices à la diplomatie ou à un accord figé. Surtout si on ajoute par-dessus ça la petite goutte de pépé, c’est l’inhibition assurée.

Il va de soi que nous sommes toutes et tous à même d’avoir une opinion. Doit-elle être tranchée ? 
Sommes-nous à tel point certain(e)s de nous ? Sommes-nous tellement différent(e)s de nos voisins et voisines ? 

Les jours passent et nous forgeons notre expérience par le biais de rencontres, d’échanges, de bonheurs et de contrariétés. Nous sommes toutes et tous différents. Le mieux que l’on puisse faire, c’est d’essayer de ne pas s’enfoncer dans une morosité et une négavité réductive complaisante, mauvaise conseillère et égocentrée. 

Quand vous visitez les réseaux sociaux de toutes sortes, il est si simple de cliquer sur « j’aime » juste en lisant un titre qui parait tellement vrai. Pour avancer plus sereinement, il faut recommencer à penser par soi-même, peser le pour et le contre et arrêter de se laisser porter par ce que disent et pensent les autres.

Comment l’Humain peut être altruiste et écologique, s’il ne forge pas ses propres choix, ses propres idées et sa propre place en fonction d’un besoin collectif réfléchi et respectueusement pesé, sans que ces choix ne soient si facilement orientés par des minorités de personnes qui priorisent des notions personnelles aux valeurs mercantiles excessives, voire guerrières.

Si je vous le dis, c’est que c’est vrai 🙂
Loïc.