Le temps des fêtes, stress et paillettes.

Le temps des fêtes, stress et paillettes.

Notre petit ego nous joue très souvent des tours. Il est étonnamment encore plus renforcé pendant les fêtes. La notion de plaisir d’offrir, notion devenue très commerciale est la source de notre dévouement à cette consommation effrénée. 

Toujours plus, toujours plus vite… 

Si je ne juge pas le fait que l’on veuille honnêtement faire plaisir à ses proches, il est certain que de nombreuses personnes se rendent malades, à cause de cela. Elles culpabilisent de ne pouvoir faire comme les petits copains et offrir la console dernier cri à leurs enfants.

Notre société de consommation nous rappelle à quel point nous sommes dépendant de son timing et de son anxiété imposés. 

Hors considération écologique ou religieuse, ni considération anti-tout, ne viendrait-il pas aux femmes et aux hommes, l’idée de casser cette dictature du rythme pour enfin vivre.

Je décore mon sapin avec mes enfants parce que cette tradition est agréable pour moi et n’est pas une contrainte. Le temps passé à cette activité est un petit instant de bonheur qui marque un arrêt dans notre train-train quotidien.

Un petit truc comme ça en passant, pour éviter d’être un peu auto-centré, quand vous fêterez le premier de l’an avec vos amis, n’oubliez pas qu’il y a dans le monde, des pays dont le passage à cette nouvelle année n’est pas le soir du 31 janvier et que quelques pays du monde ne passeront pas en 2020 mais en 2563, 2013, 5780 ou 1441, que des années durent 13 mois et non 12 pour certains pays…

Pas de morale dans tout ça. Dîtes-vous que le plus cadeau que vous pouvez faire à quelqu’un est peut-être le simple fait de prendre un petit instant, marquer une petite pause, pour un peu d’échange ou un sourire. Vous verrez, vous faites le plus beau des cadeaux à votre ego. 🙂

À bientôt,
Loïc.