Épuisement professionnel

Épuisement professionnel

Je ne veux plus aller au boulot, mes collègues me gavent, j’ai même l’impression qu’ils me veulent du mal, qu’ils parlent de moi par-derrière. Mon boulot m’ennuie, je suis fatigué, les projets ne sont plus aussi intéressants…

Ok, des collègues « langues de putes » vous en aurez toujours, c’est tellement humain d’aller dans la facilité et de taper sur une personne déjà à terre. Et puis vous le chercher bien aussi, à ne plus parler aux autres, à bougonner, ne plus sourire, ne plus, ne plus, ne plus…

Vous ne trouvez plus de positif, de but et/ou de challenge dans votre travail. L’épuisement professionnel est un venin qui s’insinue, pénètre et détruit à petit feu une personne. Le souci, c’est que c’est un mal pervers, structurel, qui s’étend dans la durée, dans la longueur et pas du jour au lendemain.

Vos collègues ne vous voient pas changer, ne vous voient pas passer du côté obscur, car ils se sont habitués à vos sautes d’humeur, vos fatigues répétées, vos critiques, votre négativité. Et ils se protègent et commencent à vous éviter, ce qui est normal (pour les gens normaux), et vous avez aussi des collègues pervers qui eux vont tout faire pour vous aider à creuser votre tombeau professionnel, heureusement que ces prédateurs sont peu nombreux.

Pour ce collègue pervers, j’en fait quoi ?
Et bien, il faut vivre avec et ne plus lui donner de quoi se nourrir et en majeure partie des cas cela va se retourner contre lui ou elle, un effet boomerang de la bêtise en gros.

Pour le reste, on peut sortir de ce cercle vicieux, c’est possible. Il faut travailler sur votre confiance en vous, bien sûr, mais avant toute chose, il faut apprendre à lâcher-prise et surtout ne plus prendre à cœur les petites choses insignifiantes que vous croyez entendre, que vous pensez qu’on dit de vous. En plus, vous sentez que ce mal a aussi pénétré votre vie personnelle.

– C’est le moment de s’arrêter pour prendre du recul sur ce qui vous embête.
– Apprendre à faire la part des choses entre ce qui est important et ce qui est insignifiant.
– Ne plus se laisser contrôler par des émotions négatives qui s’installent sur le moindre petit détail.
– Ne plus laisser un petit caillou devenir aussi gros qu’une montagne.
– Apprendre à mettre un petit coup de pied sur ce caillou pour l’éloigner et l’oublier, il n’a aucun intérêt.
– Relever la tête et réapprendre à avancer, à positiver.

À bientôt,
Loïc.

Tél. : 0767319778